Pour aider les artistes producteurs à promouvoir leur enregistrement.
→ aux artistes-interprètes principaux, associés de l’Adami, qui gèrent en direct leur carrière en (co)produisant majoritairement leurs enregistrements à travers une structure qui leur appartient (personne morale de type SARL, SA…) ou qu’ils contrôlent et qui est dédiée à leurs projets (personne morale de type association). La structure sera impérativement propriétaire majoritaire du master de l’enregistrement et munie d’un code APE (NAF) en rapport avec le champ artistique.
Cette aide peut contribuer à prendre en charge jusqu’à 80%* des dépenses hors-taxe liées à la promotion d’un EP ou album (5 titres ou 20 minutes minimum, hors remixes) : engagement d’un(e) attaché(e) de presse, achat d’espace publicitaire, marketing, photos de presse, réalisation d’epk/teaser, affichage, pressage d’exemplaires promo…
* dans le cas d’une coproduction avec une structure qui n’est pas celle d’un artiste, le plafond de prise en charge est de 40%* des dépenses hors-taxe liées à la promotion d’un EP ou album.
Elle est plafonnée à 8 000 €.
ACCORD SPPF-ADAMI
Si les titres produits dans le projet sont déclarés au répertoire de la SPPF (Société des producteurs indépendants), le projet peut bénéficier d’un bonus de 10 % de l’aide accordée aux artistes-producteurs aux conditions suivantes.
IMPORTANT
→ Chaque projet peut bénéficier d’un seul bonus de 10% pour chaque type d’aide (enregistrement ou promotion) de l’Adami et de la SPPF,
→ le bonus est accordé avec la première aide obtenue auprès de l’un des deux organismes,
→ le bonus ne remplace pas une aide et n’est pas rétroactif.
Le représentant légal de la structure s’engagera à respecter la Charte des valeurs établie par l’Adami pour bénéficier de l’aide.
→ L’aide de l’Adami est exclusive*. Aucun autre guichet ne peut être sollicité sur les dépenses promotionnelles de l’EP ou album.
* sauf soutien forfaitaire reçu du CNM sur les dépenses promotionnelles en même temps qu’une aide à l’enregistrement.
→ Seule la structure de l’artiste peut solliciter auprès d’autres organismes ou collectivités des aides à la production d’un enregistrement.
→ La structure de l’artiste doit exister depuis au moins 6 mois à la date de la demande, disposer d’un numéro SIRET ou équivalent, et être affiliée aux organismes sociaux (GUSO proscrit), être à jour de ses cotisations Urssaf et Pôle Emploi et disposer d’attestations de compte à jour de moins d’un an.
→ L’enregistrement doit être commercialisé a minima en France via un contrat de distribution physique et/ou numérique, hors agrégateurs/prestataires de service (Tunecore, iMusician, Spinnup, CD Baby…) en l’absence d’une distribution physique, avec au maximum 2 intermédiaires entre la structure de l’artiste et les revendeurs finaux (disquaires, Fnac, Cultura…) / plateformes (Spotify, Deezer…), et des redevances prévues au bénéfice de la structure de l’artiste dès les premières ventes et recettes.
→ Les licences sont exclues : la structure de l’artiste doit (co)exploiter le master et elle sera l’éditrice phonographique de l’enregistrement, qui sera exploité sous sa marque (ou conjointement avec celle du coproducteur), tant sur les supports physiques éventuels que dans les crédits numériques et la communication réalisée.
→ Les dépenses de promotion recevables peuvent être réalisées en France ou à l’étranger (dans des pays pour lesquels la structure de l’artiste est signataire d’un contrat de distribution uniquement) et ne doivent pas être antérieures à 6 mois avant la sortie commerciale de l’EP ou album.
→ Ne sont pas recevables : les dépenses de clip, frais de captation audiovisuelle d’artistes interprétant des œuvres, merchandising, concert promotionnel/showcase, tournée, achat de matériel, achat de streams, frais de montage de demande de subvention et toute valorisation (temps de travail, matériel, apports en industrie).
→ En cas de coproduction (EP/album, projets audiovisuels), la structure de l’artiste doit détenir au moins 51% du master, engager au moins 51% des dépenses et percevoir au moins 51% des recettes réservées aux coproducteurs.
→ L’EP/album ne doit pas avoir été soutenu par l’Adami pour son enregistrement.
→ Au moins 50% des artistes-principaux du projet, dont nécessairement le(s) artiste(s)-producteur(s) leader(s) du projet, doivent individuellement :
→ Il n’est possible qu’une aide sélective (promotion, aide à la production d’un enregistrement et sa promotion (2D ou 3D), Adami 365) par structure par année civile ou trois aides sélectives maximum par structure par année civile si plusieurs artistes possèdent ou contrôlent ensemble une structure dédiée à leurs projets respectifs.
Précisions en cas d’aide accordée :
Un acompte de 50% du montant accordé à votre projet sera versé.
Le versement du solde ne pourra être demandé qu’une fois les dépenses de promotion réalisées et justifiées par des factures acquittées.
Si le budget HT réalisé est inférieur à 75% de son prévisionnel, la demande sera présentée à nouveau à la commission artistique.
> téléchargez le tableau complet des conditions [avril 2023]
> téléchargez la grille d’appréciation des projets musicaux présentés en commissions artistiques
Avant la première sortie commerciale physique ou numérique de l’EP ou album
La commission artistique Musique se réunit chaque mois, sauf en juillet et août.